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Blog de Weppes en Flandre

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Description :

lien entre les sociétés historiques et généalogiques du pays de weppes

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L'école buissonnière à Illies dans l'entre-deux-guerres

Jules Ferry avait voulu rendre l'école gratuite, laïque et surtout obligatoire. Pendant longtemps, ce dernier point posa problème. Notre amie Chantal Dhennin a eu l'occasion de pouvoir l'étudier grâce aux registres d'appel et aux billets d'absence de l'école des garçons d'Illies, intégralement conservés dans les archives de la commune d'Illies pour la période de 1920 à 1939. Elle a pu dresser ainsi un portrait de l'absentéisme scolaire dans sa commune et grâce à son analyse, c'est tout un monde qui revit sous nos yeux, celui d'un village complètement détruit par la Grande Guerre car il était situé sur la ligne de front et celui d'un village rural.
Elle a calculé que les absences représentaient chaque jour un minimum de 20 % des enfants, qui pouvait culminer jusqu'à 60 %. Alors, que nous disent ces billets d'absence. D'abord, qu'il y a les traditionnelles et encore très contemporaines absences pour maladies infantiles, particulièrement renforcées du fait que dans un village en reconstruction, la situation sanitaire reste encore très fragile. Mais que nous sommes aussi dans un milieu rural où les bras des enfants sont précieux pour les travaux des champs, notamment au mois de juin. Il n'est pas rare que l'instituteur reçoive des billets de ce genre : "L'année passée, il y en a qui sont allés à betteraves. Gaston pensait qu'on avait le droit." Autre spécificté du territoire, c'est qu'Illies, c'est un bourg centre, où se situe l'école, et de nombreux hameaux. On peut renâcler, en plein hiver, à cause des intempéries ou du noir de la nuit, à faire la route à pied pour aller à l'école. Enfin, justement, pour faire la route à pied jusqu'à l'école, il vaut mieux être équipé de bonnes chaussures, ce qui ne peut être toujours le cas pour tout le monde. Ainsi en témoigna à Chantal Dhennin François Rucho, dont le père était berger et devait subvenir aux besoins de 8 enfants : "Comme à l'époque il n'y avait pas d'allocations familiales, la vie n'a jamais été bien belle pour nous. Aussi, j'ai dû attendre l'âge de 7 ans avant d'aller à l'école parce qu'il fallait toujours racler les fonds de tiroir pour acheter des chaussures. " Les instituteurs faisaient bien sûr d eleur mieux pour rappeler la règle et motiver les familles, mais les résultats n'étaient toujours pas probants à la veille de la seconde guerre mondiale.
Cette étude de Chantal Dhennin a été présentée lors d'un colloque sur les refus d'école, qui a fait l'objet d'une publication que vous pourrez retrouver dans le fonds bibliothécaire de Weppes en Flandre à la médiathèque d'Escobecques l'année prochaine.
Antoine Bavière, président de la société historique d'Illies, nous a aimablement fait parvenir ce plan de l'école d'Illies en 1912.
 
L'école buissonnière à Illies dans l'entre-deux-guerres
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#Posté le lundi 21 décembre 2020 06:02

Une nouvelle histoire des ducs de Bourgogne, comtes de Flandre

Sortant de son univers centré autour de Marguerite Yourcenar, Achmy Halley nous signale la parution de cet ouvrage, Les Téméraires.
Les Téméraires, c'est l'histoire des ducs de Bourgogne,  une véritable aventure militaire, politique et artistique, qui relève autant du conte de fées que d'un Game of Thrones. La raconter est un joli défi dont Bart Van Loo s'est emparé et qui nous entraîne sur les routes médiévales, de la Scandinavie des Burgondes à Dijon, en passant par Bruxelles, Gand, Bruges et Lille. D'une plume enjouée et érudite, Bart Van Loo fait revivre avec passion ces grands ducs téméraires et ambitieux, dont la puissance et la splendeur firent l'admiration et l'envie de toute l'Europe et surtout de Paris. À leur apogée, les ducs voyageaient de Mâcon à Amsterdam sans passer une seule frontière. Ils unifièrent d'immenses territoires, dont la partie septentrionale devint le berceau de la Belgique et des Pays-Bas. De cette époque glorieuse, il reste désormais les témoignages d'artistes de génie tels Claus Sluter, Rogier Van der Weyden ou encore Jan Van Eyck, dont les oeuvres ont laissé à jamais l'empreinte de cette prestigieuse famille sur le patrimoine français.
 
Une nouvelle histoire des ducs de Bourgogne, comtes de Flandre
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#Posté le vendredi 18 décembre 2020 05:58

Confinement et couvre-feu à Lomme pendant la Première Guerre mondiale

Confinement et couvre-feu à Lomme pendant la Première Guerre mondialeConfinement et couvre-feu à Lomme pendant la Première Guerre mondiale
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#Posté le mercredi 16 décembre 2020 05:55

Le pays de Weppes, il est mondial ! Grâce à notre regrettée amie Chantal Dhennin

Vous étiez nombreuses et nombreux à avoir accompagné Chantal en janvier 2015, lorsqu'elle avait brillamment soutenu sa thèse de doctorat devant l'université Littoral Côte d'Opale à Boulogne-sur-Mer. Son sujet portait sur la Première Guerre mondiale dans le canton de La Bassée. 
Mais dès avant cette soutenance, et encore après, Chantal était devenue en quelque sorte l'ambassadrice du pays de Weppes, dans de nombreux colloques ou publications universitaires. Elle y avait abordé de nombreux sujets relatif à son pays de Weppes, qui l'avait vu naître et dans lequel elle a passé toute sa vie : l'incontournable bataille de Fromelles et ses combattants bien sûr, mais aussi l'oeuvre de Léon Bocquet sur la sortie de guerre dans le pays de Weppes. Nous devons citer aussi le train Michon, le parcours d'Henri Verly d'Illies, un blessé de la Grande Guerre, dans les hôpitaux militaires français, l'école dans le canton de la Bassée après le Premier conflit mondial, les représentations de la Grande Guerre dans le Nord ou le sort des travailleurs chinois. Ses centres d'intérêt, très éclectiques, lui avaient aussi permis de s'exprimer sur l'univers de Tintin ou les médias du féminin.
Elle est intervenue à la Sorbonne, dans de nombreuses universités françaises, mais également en Belgique, à l'école française de Rome ou en Roumanie. Et ce qui a participé du rayonnement du pays de Weppes, c'est qu'elle est intervenue et a cotoyé des universitaires français, des grandes universités françaises, de la Sorbonne, de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales (EHESS),  Mais elle a intéressé aussi, au fil des sujets traités, des universitaires européens (Belgique, Grande-Bretagne, Pologne, Roumanie, Danemark, Allemagne, Italie, Grèce), du Moyen Orient (Turquie, Israel), d'Afrique (Cameroun, République démocratique du Congo) et bien sûr de Nouvelle-Zélande et d'Australie. A chaque fois, elle a été attentivement écoutée et chaleureusement applaudie, poursuivant régulièrement à table les sujets abordés en conférence.
Nombre ses ses interventions ont fait l'objet de publications dans des revues spécialisées, que vous aurez la possibilité de retrouver à partir de l'année prochaine à la médiathèque d'Escobecques, dans le Fonds de Weppes en Flandre, sous-fonds Chantal Dhennin.
 
 
Le pays de Weppes, il est mondial ! Grâce à notre regrettée amie Chantal DhenninLe pays de Weppes, il est mondial ! Grâce à notre regrettée amie Chantal Dhennin
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#Posté le lundi 14 décembre 2020 06:32

Soldats du pays de Weppes, du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent

Le 24 juin 1798, Abd-al-Rahman al-Jabartî, docteur de la mosquée al-Azhar au Caire, note dans son journal : « Dimanche 10 Muharram, arrivée de dépêches provenant des agents en poste à Alexandrie ; elles annonçaient que le vendredi 8 [22 juin] étaient parvenus en rade 10 bateaux anglais, assez proches pour qu'on puisse les voir de toute la ville. Peu après, 15 autres navires arrivèrent. Les habitants de la ville attendirent pour connaître leurs intentions. On vit alors une petit embarcation se détacher avec 10 hommes à bord. Une fois à terre, ceux-ci se présentèrent aussitôt aux notables de la cité et au chef de la ville, le chargé de tous les pouvoirs, Muhammad Kurayyim... Les Alexandrins s'adressèrent à ces messagers et leur demandèrent ce qu'ils voulaient. Ceux-ci déclarèrent qu'ils étaient des Anglais et qu'ils s'étaient rendus jusqu'ici, à la recherche des Français, dont une flotte importante se dirigeait vers ces parages. » Après que les Egyptiens aient refusé leur aide de protection, les Anglais reprennent la mer. Le 2 juillet 1798, c'est l'escadre française qui se présente devant la côte. Les troupes débarquent et commencent alors la conquête de l'Egypte, sous la direction du général Bonaparte. Et comme l'écrit al-Jabartî dans son journal, « cette année est le commencement d'une période marquée par de grandes batailles ; de graves événements s'y sont produits et d'une façon effrayante... »
Avec les guerres de la Révolution et de l'Empire, les jeunes gens des Weppes ont quitté leurs terroirs et parcouru toute l'Europe de l'Espagne à la Russie. Certains d'entre eux ont même suivi Bonaparte en Egypte. Tel est le cas par exemple de Pierre Mazette, natif d'Erquinghem-Lys, fusilier à la 2ème compagnie du 3ème bataillon de la 9ème demi-brigade, signalé décédé au lazaret du Caire le 10 floréal an IX (30 avril 1801).
Ils ont embarqué sur des navires, traversé la Méditerranée et débarqué en Egypte. Ils ont découvert un univers totalement différent du leur, où les grandes étendues sableuses et rocailleuses remplaçaient leurs prairies herbeuses, où le soleil était plus présent que la pluie et l'eau une denrée rare et précieuse. Ils ont côtoyé des populations à la langue, aux costumes et aux moeurs complètement exotiques. Ils ont admiré les vestiges monumentaux de la civilisation pharaonique.
Ils ont découvert un univers fantastique qui devait marquer les esprits et introduire au retour un art orientalisant en France.

Soldats du pays de Weppes, du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplentSoldats du pays de Weppes, du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent
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#Posté le vendredi 11 décembre 2020 07:17

Les Archives départementales du Nord sont de nouveau ouvertes au public.

Les Archives départementales du Nord ont réouvert leur porte depuis la semaine dernière, avec bien sûr, en ces temps de crise sanitaire, des prescriptions à respecter que vous trouverez ci-dessous :
La réservation préalable d'une session de consultation d'archives est obligatoire dans la limite de 9 places disponibles simultanément.
 
La pré-réservation des documents à consulter est obligatoire. Pas de possibilité de commande le jour même. Pour vous y aider, une partie de nos instruments de recherches est en ligne : Cliquez ici
Les Archives départementales du Nord assureront un service d'orientation par téléphone ou mail pour l'identification des documents avant consultation en salle de lecture.

Jours et horaires d'ouverture
Du mardi au vendredi, de 9H00 à 12H15 et de 12H45 à 16h00.

Modalités de réservation
Pour vous accueillir dans les meilleures conditions, merci de bien vouloir réserver obligatoirement votre séance de travail (place et documents à consulter) au 03 59 73 06 00 ou par mail à archivedep@lenord.fr.
Au minimum 2 jours ouvrables avant le jour de présence.

Les documents consultés par un lecteur ne pourront être consultés par un autre lecteur avant 48 heures, délai permettant l'isolement des documents requis par le contexte sanitaire.
Vous pouvez vous inscrire pour une ½ journée ou une journée entière.

Modalités de consultation
Réserver sa séance de travail aux Archives départementales du Nord, c'est une réservation garantie :
D'une place désignée dans la salle de lecture des originaux,D'une place désignée de consultation des documents numérisés,D'un vestiaire désigné. 
A noter :
Pas d'accès à la salle des inventaires,Pas d'accès aux usuels de la salle de lecture,Pas d'accès à la photocopieuse. 
Informations spécifiques
Port du masque obligatoire,Respect des gestes barrières et de la distanciation physique,Les distributeurs de boissons et espaces convivialité dans le hall d'accueil ne seront pas accessibles.Il ne sera pas possible de rester dans le hall pendant la suspension de consultation en mi-journée.
 
Les Archives départementales du Nord sont de nouveau ouvertes au public.
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#Posté le mercredi 09 décembre 2020 03:55

Quand les trains circulaient dans les rues du Marais de Lomme

La construction de la gare de triage de Lille-la-Délivrance à Lomme, après la Première Guerre mondiale, a offert des opportunités aux industriels du Marais qui se sont empressés de les saisir. Si la gare a été bâtie sur le territoire de Lomme, c'est parce qu'il y avait des espaces disponibles et qu'il était nécessaire de désengorger le site lillois qui ne pouvait plus accueillir le trafic de marchandises nécessaire à l'activité économique de la métropole lilloise.
Mais nos chefs d'entreprise, à Lomme, en ont profité également. Ils ont fait construire des lignes ferroviaires qui reliaient la gare à leurs usines. C'est surtout le Marais qui en a profité. Une première voie quittait la raquette pour emprunter la rue Kuhlmann jusqu'à la rue Jean-Baptiste Dumas. Une seconde descendait vers la Deûle en passant par la rue de l'ancienne Balaterie, puis la rue Jean-Jacques Rousseau, avant de bifurquer devant l'usine Jeanson, de passer derrière les maisons de la rue de l'Etoile (rue des Martyrs de la Résistance) jusqu'à la rue Lenglart (rue Winston Churchill) où elle rejoignait le bord de la Deûle et toutes ses activités industrielles. On peut en voir le parcours sur le plan joint à l'article, qui date de 1934.
Si elle était bénéfique pour l'activité de la commune, cette circulation des trains dans certaines rues de Lomme n'en devait pas moins poser des problèmes de sécurité et de nuisance, qui conduisirent le maire Eugène Dereuse à prendre un arrêté le 11 avril 1931 afin de la réglementer. Trois points principaux en ressortent. Tout d'abord, la vitesse des trains était limitée à 4 km/h maximum. Ensuite, ceux-ci devaient être précédés, cinq mètres devant eux, d'un pilote muni d'une trompe et d'un drapeau rouge pour signaler son arrivée. Enfin, la locomotive devait toujours se situer à l'avant du train et toute marche arrière était interdite. Ajoutons que la circulation de nuit était interdite.
Cette époque est aujourd'hui révolue. Il n'en reste dans le paysage qu'un passage dégagé à l'arrière des maisons de la rue des Martyrs de la Résistance. Dans notre langage contemporain concernant les transports, cette possibilité de relier les entreprises, les rails et la voie d'eau, on appelle cela de l'intermodalité. Mais comme nous le montre l'exemple des trains dans le Marais de Lomme, nous n'avons rien inventé et tout cela se pratiquait déjà il y a cent ans !
Les cartes ci-dessous permettent de se rendre compte du passage des rails dans le quartiers du Marais.
 
Quand les trains circulaient dans les rues du Marais de LommeQuand les trains circulaient dans les rues du Marais de LommeQuand les trains circulaient dans les rues du Marais de Lomme
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#Posté le lundi 07 décembre 2020 05:48

Les crayons de bois ou de couleur Conté, de l'expédition d'Egypte à nos cartables d'écoliers

Certains d'entre vous se souviennent peut-être avec nostalgie de cette boîte de crayons de couleur et de ces crayons de bois au fond de leur trousse, qui les ont accompagnés pendant toute leur scolarité.
Ces crayons doivent leur origine à Jacques nicolas Conté, né en 1755 et mort en 1805, un génial touche à tout, "Physicien" de formation, chimiste également, il fut rangé par Bonaparte dans la classe des mécaniciens-physiciens lors de l'expédition d'Egypte, où, en compagnie de ses collègues savants, il fit preuve de ses nombreux talents d'inventeur et d'adaptation, car là-bas, il leur fallut tout créer à partir de rien, ou presque, à savoir les ressources existantes. nonobstant les aspects militaires et les relents colonialistes, l'expédition d'Egypte fut une véritable starp-up nation du développement durable. Après le départ des soldats français, et malgré les ravages de la guerre, la France devait garder une image très positive dans ce pays.
Revenons-en à nos crayons. Leur invention est due aux circonstances, à savoir la guerre avec l'Angleterre pendant la Révolution, qui interrompit l'approvisionnement en plombalgine qui servait alors à leur fabrication. Jacques Nicolas Conté inventa en 1795 un crayon à base de graphite et d'argile, enserré dans deux petites planchettes de bois. Il développa aussi les couleurs. L'expédition d'Egypte leur donna ses lettres de noblesse, en étant utilisés par ses compagnaons qui réalisèrent les magnifiques planches de la description de l'Egypte.
Ces crayons ont perduré jusqu'à nous.
 
Les crayons de bois ou de couleur Conté, de l'expédition d'Egypte à nos cartables d'écoliersLes crayons de bois ou de couleur Conté, de l'expédition d'Egypte à nos cartables d'écoliersLes crayons de bois ou de couleur Conté, de l'expédition d'Egypte à nos cartables d'écoliers
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#Posté le vendredi 04 décembre 2020 06:37

L'Appel du Nord

L'Appel du Nord, un ouvrage d'exception, un beau cadeau à offrir à Noël...

Chers Amis de la culture et des Arts,
Pourquoi ne pas offrir un merveilleux ouvrage concernant de grands peintres français venus capter la lumière du Nord ? Ainsi en est-il de Corot, Breton, Manet, Cazin et Boudin à vos amis, aux membres de votre famille ? Cela ferait, à n'en pas douter, un excellent cadeau de Noël.

ACTES DU COLLOQUE – juin 2019 – octobre 2020
L'Appel du Nord – Terre de paysagistes au XIXe siècle

Corot, Breton, Manet, Cazin, Boudin...

Les Amis des musées de Lille ont été heureux d'accueillir le colloque international inédit, consacré aux peintres de paysages dans le Nord au XIXe siècle, le 15 juin 2019 au Palais des Beaux-Arts de Lille.
Située au carrefour de l'Europe, la région Nord-Pas-de-Calais verra les plus grands peintres, français et étrangers, en quête d'inspiration, parcourir, émerveillés, des sites inconnus où la peinture de plein air trouvait des horizons nouveaux. Enthousiasmé par l'École de Barbizon dont il fut l'un des fondateurs, Corot découvre Arras et le Douaisis, où il viendra peindre aux côtés de ses amis : Constant Dutilleux et Charles Desavary. Le baron Lepic, « patron » de la-dite « École de Berck », illustrait le monde des pêcheurs. Les dunes d'Équihen, dépeintes par Cazin, et les villages de pêcheurs révélaient le monde des travailleurs de la mer. Le foyer de Wissant créé autour du jeune couple Adrien Demont et Virginie Demont-Breton, formés par Jules et Émile Breton, fut le lieu d'inspiration de nombreux peintres de marine plantant leur chevalet sur les plages. La Côte d'Opale fut ainsi le berceau d'ateliers que fréquentèrent Cazin, Manet, Boudin, Le Sidaner, Henri Duhem, Francis Tattegrain, Degas, les Américains et les Australiens.

Retrouvez ces artistes, ces lieux, ces moments de peinture extraordinaires au travers du catalogue édité par Les Amis à cette occasion. Cet ouvrage est disponible dès maintenant selon les modalités indiquées ci-dessous :

Descriptif : 184 pages – Papier FSC® satiné 135g/m2, couverture pelliculée brillant 300 g/m2
Tirage limité à 300 exemplaires. Prix : 25¤
Réservation par mail à : amisdesmuseesdelille@gmail.com
Règlement par chèque à l'ordre des Amis des musées de Lille, 18 bis, rue de Valmy, 59000 Lille.

Votre exemplaire sera à retirer en nos bureaux le lundi après-midi, 14 h – 17 h, ou à la borne des Amis située dans le hall du Palais des Beaux-Arts, le jeudi après-midi aux heures d'ouverture du musée.

Possibilité d'envoi postal : + 8,5 ¤ frais d'envoi

Merci de votre confiance,

Toute l'équipe des Amis des Musées de Lille

L'Appel du Nord
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#Posté le mercredi 02 décembre 2020 05:52

Le Bulletin historique n° 21 de Lambersart

Le Bulletin historique n° 21 de LambersartLe Bulletin historique n° 21 de LambersartLe Bulletin historique n° 21 de LambersartLe Bulletin historique n° 21 de Lambersart
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#Posté le lundi 30 novembre 2020 06:17

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